C’était ma première expérience en ce lieu et je fus agréablement surpris par l’achalandage et la qualité des marchandises offertes. Ce fut une grande réussite à tous les points de vue, surtout pour les contacts humains qu’on peut établir dans de tels événements, contacts facilités avant tout par l’amour commun pour les pierres et les minéraux.
Toutefois, sur place, j’ai entendu des personnes se plaindre d’un nombre trop élevé de «kiosques de bijoux». Il y en a effectivement beaucoup. Mais, sauf les pierres fabriquées artificiellement (pierres synthétiques), la plupart de ces bijoux sont fabriqués avec des gemmes, c’est-à-dire des minéraux, roches, pierres précieuses, pierres fines ou une substance organique telle que la perle ou l’ambre. Par exemple, mes voisins de table, Création Lobel, vendaient des bijoux (ammolites) d’une beauté époustouflante.
Ces marchands de bijoux (joaillerie ou l’art de fabriquer des joyaux) ont donc leur place dans cette foire de gemmes, de minéraux, de pierres et, il ne faut pas l’oublier, de fossiles. D’ailleurs, Mike Rooney, l’organisateur du Salon, cherche à garder un équilibre entre les marchands de minéraux et les marchands de bijoux et, surtout, à bannir les pacotilles, les marchandises sans valeur ou de qualité médiocre.
Toutefois, je suggère aux organisateurs de faire ressortir sur leur dépliant, d’une quelconque façon, les kiosques spécialisés dans la vente de minéraux, comme le fait d’ailleurs le Club de minéralogie de Montréal (du moins sur leur site Web). Cette mesure facilitera la visite aux personnes qui recherchent avant tous des minéraux.
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