Ne pouvant attendre à la dernière minute pour monter mes minéraux, je me résous à réutiliser les boîtes… que j’utilise déjà pour ma collection personnelle. C’est-à-dire remiser mes plus belles pièces pour les remplacer par celles que je veux vendre. C’est risqué, mais je n’ai pas le choix.
Il est préférable de manipuler le moins possible les minéraux afin d’éviter des accidents malencontreux. L’an passé, j’ai anéanti une petite, fragile et singulière pièce de quartz qui avaient poussé en spirale. Je voulais seulement la redresser un peu sur son socle ; elle s’est brisée en deux. Irréparable.
Risque aussi de laisser tomber la pièce par mégarde, d’exercer sur elle une pression trop forte, de lui infliger un choc, si léger soit-il. Et voilà le spécimen unique abîmé, voire brisé. Il faut donc limiter le nombre de manipulations, surtout quand, fiers de notre découverte, nous voulons la montrer à tous et chacun. Il faut aussi éviter que les autres ne manipulent la pièce. Et prendre garde qu’un objet ou même un autre minéral ne lui tombe dessus…
C’est d’ailleurs tout un casse-tête et un gros risque de transporter les spécimens qui seront vendus dans une foire minéralogique. À mon premier salon, à Montréal, j’ai « vidé » dans la rue, sur l’asphalte, une pleine boîte de… vésuvianites. J’avais l’air fou. J’ai entendu Guy Ouellet crier, pour dédramatiser : « En voilà un qui va avoir du classement à faire… » Mais les gens sont venus m’aider à ramasser. J’en ai quand même « perdu » quelques-unes.
Bref, prudence et précaution, deux attitudes appropriées lorsqu’on manipule des pièces, qu’elles soient de collection ou non.
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