Dans toute collection de minéraux, il y a des pièces «spéciales», des spécimens qui sortent de l’ordinaire. Je possède, entre autres, un pseudomorphe de remondite bien particulier. Dans Le Filon (Vol 30 numéro 1 ; Janvier/Février 2006), je raconte en détail la « saga » d’un cristal rouge trouvé au mont Saint-Hilaire, dans la cornéenne, le 2 octobre 2005. Pas très beau, mais bien formé.
La première identification par un spécialiste : remondite. Mais d’autres experts au symposium du mont Saint-Hilaire (octobre 2005), dont Peter Tarassoff, László Horváth et Gilles Haineault, sont sceptiques, pour ne pas dire embarrassés. D’un commun accord, ils décident de faire analyser un échantillon par le laboratoire du Musée canadien de la Nature (diffraction aux rayons X). Verdict : pseudomorphe de remondite, composé de calcite, de synchysite et de basnaesite. Autrement dit : une « roche ».
La première identification par un spécialiste : remondite. Mais d’autres experts au symposium du mont Saint-Hilaire (octobre 2005), dont Peter Tarassoff, László Horváth et Gilles Haineault, sont sceptiques, pour ne pas dire embarrassés. D’un commun accord, ils décident de faire analyser un échantillon par le laboratoire du Musée canadien de la Nature (diffraction aux rayons X). Verdict : pseudomorphe de remondite, composé de calcite, de synchysite et de basnaesite. Autrement dit : une « roche ».
Un spécimen quand même unique, car, selon Gilles Haineault, c’est la première fois qu’un pseudomorphe de remondite de couleur rouge est trouvé au mont Saint-Hilaire.
Donc, une pièce « majeure » de ma collection personnelle.
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Assez particulier comme pièce!Est ce que les trois minéraux que tu mentionne dans le texte sont INCLUS dans le cristal ou sont ils SUR le cristal?
RépondreEffacerLes trois minéraux sont inclus dans le cristal.
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