Sur la grève de Cap-Chat, j'ai un jour trouvé une roche tenant bien dans la main, avec une évidure au milieu d'une de ses deux faces plates, un creux bien rond... pour recevoir le bout d'un bâton de bois. Bref, un artéfact (amérindien?) pour faire du feu. C'est Albert Cornu, alors de passage à Cap-Chat, qui a confirmé ma déduction.
De retour à Montréal, j'ai décidé de le laver dans une eau savonneuse pour enlever l'odeur de varech. C'était une erreur. Après quelques minutes de trempage, la roche s'est littéralement et rapidement effritée, émiettée, désagrégée. Irrécupérable. Le calcaire et le savon à vaisselle ne semblent pas faire bon ménage.
Un autre conseil: prendre une photo du spécimen avant toute manipulation pour l'améliorer. Voici une photo provenant du web: l'objet ressemble à ce que j'avais trouvé, mais en moins poli (c'est-à-dire en moins beau).
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